L’encre appelée ti’a’iri est produite à partir de suie provenant de la combustion de la noix de bancoulier puis est diluée dans de l’huile ou de l’eau. Les dents du peigne étaient trempées dans l’encre puis appliquées sur la peau. Le « peigne » était tapoté à plusieurs reprises pour percer la peau et laisser l’encre pénétrer. C’était un processus douloureux qui pouvait prendre plusieurs jours, semaines, mois, voire années, selon la complexité et le volume des motifs.